Les blancs de Chine dans les collections françaises.

ZHENG Yongsong

Doctorant en Histoire de l’art et Archéologie à la Sorbonne Université Chargé d’études et de recherche de l’INHA

Cette présentation s’intéresse tout d’abord à l’évolution de l’expression française « blanc de Chine », très utilisée au XIXe siècle dans les ouvrages des grands collectionneurs de la céra- mique chinoise. Nous nous demanderons aussi quelle est, selon ces ouvrages, la spécificité de la porcelaine de Dehua ? Quels rôles joue-t-elle depuis son arrivée en Europe ?

Dans les inventaires des collections des musées français, nombre de monochromes blancs portent la mention « blanc de Chine » ou « Dehua ». En réalité, il ne s’agit pas, dans tous les cas, de productions de Dehua. En croisant l’étude des objets et des archives, j’essaierai donc de distinguer la porcelaine blanche « de Dehua » des productions « de style Dehua ».

Enfin, à partir d’une statuette de Guanyin de la collection Grandidier portant la marque d’un grand maître des blancs de Chine, He Chaozong, j’en viendrai à la question inéluctable de la da- tation à laquelle je tenterai d’apporter de nouveaux éclairages à travers « trois époques significatives ».